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Commune se trouvant au Sud-Est de Fontenay-le-Comte, à la limite des Deux-Sèvres. De l’église romane de Sainte- Eulalie ne subsiste que la façade du XIIe siècle. Une corniche formée d'arcatures soutenue par des modillons sépare le niveau inférieure du premier étage. Une autre corniche simple avec modillons sépare le deuxième étage du troisième, les modillons ne sont pas romans.
Voici les modillons de la corniche supérieure: 1 2 3 4 5 6
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2 1 1- Modillon cassé., il devait représenter une tête de chien , ce qui est curieux c'est l'astragale qui se poursuit sur la
droite. 2
de Malte.
3 – Modillon récent, vierge.
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4 4 – Modillon à tête humaine naturelle (c'est-àdire sans caricature) avec barbe, et moustache, elle semble couronnée de pièces
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5 - Tête humaine à longue chevelure dont les mêches sont enroulées sur les oreilles. On dirait que cette tête a subi une transformation, en effet, vous pouvez imaginer deux versions: 1 - Un personnage incomplet qui semble normal. 2 - Un personnage dont le sexe serait visible et cassé, ou une main qui le cache ?
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6 - Encore une tête mutilée, là aussi vous pouvez
voir que la longue chevelure est très bien
représenteée, les mèches
descendent derrière les oreilles , la bouche est ouverte. Le personnage est habillé d'une robe de motifs en reliefs, il semble avoir une chemise dont vous en voyez le col. Il pourrait avoir une couronne comme le n°4, ou c'est ses cheveux qui forment des boucles.
Voici les modillons du centre au-dessus du portail
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7 7 - Ce n'est pas un modillon mais un rinceau décoré d'un dessin géométrique.
8 8 - Vous voyez ici un modillon assez curieux, en effet , c'est une caricature humaine. C'est un petit homme avec un très gros ventre, il tient dans sa main gauche quelque chose qu'il présente devant sa bouche, nous ne pouvons pas déterminer l'objet.
9 9 - Ce modillon devait repésenter un personnage dans une position anormale, sa tête, ses bras, ses jambes ont été cassées.
10 10 - Vous voyez ici une belle tête d'homme avec un bonnet d'âne, l'artiste a-t-il voulu représenter la Paresse ?
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11 - Modillon cassé, il pouvait représenter un personnage.
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12 - Beau modillon, comme vous voyez il représente la tête couronnée d'un roi. Elle a de grande moustache retroussées vers le haut, la bouche est ouverte, et une barbe bien fournie à deux pointes retrousées vers le haut.
13 13 - Ce modillon devait représenter une tête humaine, abimée avec deux grandes oreilles de lapin. L'artiste a-t-il voulu représenter l'Ignorance ?
Réflexion du modillon, quelqu'un m'a planté un piton dans ma joue gauche.
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14 - Modillon cassé., vous pouvez deviner ce qui reste d'une
barbe.
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15-16-17-18 - Modillons cassées.
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19 19 - Vous voyez ici un modillon qui doit représenter un homme dans une position acrobatique. Sa main gauche est posée sur sa cuisse gauche; le bras droit plié est levé vers l'arrière, la main tient une boule, la jambe gauche en équerre est posée sur le sol. Son corps est penché vers l'arrière, il manque une partie de la tête qui devait être tournée vers sa gauche, sa braguette est bien
proéminente. 20 il peut s'agir d'une femme. Cette coiffure en deux bandes bouclées, peut vous rappeler le bandeau des modillons n°4-6. 21 21 - Vous retrouvez ici une même figuration que sur le n°10. C'est une tête humaine avec moustache et un bonnet d'âne Voici les modillons de la corniche inférieure, côté gauche:
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satanique, l’autre bénéfique. Parce qu’il voit la nuit il est le symbole de la lumière.
2 – Ce modillon est cassé, il manque la partie supérieure, la tête, juste au dessus du collier. Il s'agit d'un personnage, c'est une femme vous pouvez voir nettement son sexe. Elle pose sa main gauche sur son genou droit, sa jambe gauche est cassée ainsi que son avant bras droit. Réflexion du modillon, j'étais peut être une tireuse d'épine ?
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3 – Un curieux petit personnage le nez au vent , il tient
dans ses mains quelque chose qui n’est pas ici très
distinct. 4
était apparent et il a été cassé volontairement.
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5 - Modillon cassé, peut être un animal derrière un personnage ?
6 - Un animal indéterminé qui
tient dans ses pattes un objet cassé.
Vous pouvez voir les modillons de la partie droite :
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vous voyez , elles ont trois doigts, ou alors un cochon. On dirait un moine, vous devinez une tonsure et peut être derrière sa tête une capuche. Dans ses mains, vous voyez deux objets, ceux-ci pourrait être des bourses ou des flacons.Moine avare ou alchimiste ?
pérore
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de ce fait il serrait possible de voir son bas ventre, mais rien n'est visible.
9 9 – Vous voyez là encore, un autre personnage avec une bouche de travers, les jambes relevées sur les épaules, de façons
à montrer son anus.On rencontre souvent
ce type de pose sur les modillons.
10 10 – Tête d'animal, vous voyez ses cornes de chaque côté de sa tête, elles sont bien plaquées sur les côtés, ce qui n'est pas commun. Est-ce voulu par le sculpteur, par manque de place, dans ce cas là nous voyons un boeuf. On dirait que cette tête est posée sur une sorte de galette.
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11 –Vu l'habillement de cette tête, on peut dire qu'il s'agit d'une religieuse guimpée. 12 12 - Tête de loup tenant un parchemin enroulé dans sa gueule. Nous revenons au point de départ, c’est-à-dire au modillon n° 1.Certains modillons ne correspondent pas spécialement aux étapes d’un chemin initiatique, c’est dommage, car nous sommes partie avec un loup qui nous enseignait la lumière et nous terminonsun avec un loup qui nous apporte la connaissance. Chapiteaux suportant les deux statues supérieures.
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2 1 - 2 - Ce sont des chapiteaux du style cornthien.
Voici les chapiteaux de la corniche supérieure:
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22 - Vous voyez ce double chapiteaux est
cassé, sur celui de gauche pas grand chose d'identiable, peut
être sur le côté
droit ds ailes ? Sur le chapiteau de droite, même remarque, à gauche un oiseau, à droite plus rien.
a
manticore ou mantichore est un animal fabuleux à tête
humaine, à corps
de lion et à queue de scorpion (ce n'est pas le cas sur l'image
ci-contre).
Voici
un des chapiteaux de la partie supérieure : côté
droit, il se trouve sur deux colonettes qui supportent la
corniche. tête humaine qui comme les aigles, se retourne pour se regarder, est-ce des sirènes-oiseaux ? A l'origine les sirènes avaient des ailes (comme celles d'Ulysse). Elles apparaissent comme des oiseaux à tête humaine avec un corps d'oiseau. Elles ont donc un rapport avec le céleste, nous pourrions nous figurer qu'elle peuvent représenter les âmes des morts au moment de leurs séparartions d'avec le corps charnel, les âmes s'envolent vers les cieux. Sur le chapiteau de droite, à gauche, une chouette qui est un symbole de clairvoyance. Elle apparait tantôt comme le symbole de la nuit et de l'ignornce, tantôt comme le symbole de l'illumination par les voies de la raison. C'est également un symbole de vigilance et d'espérance, nous accompagnant dans l'exploration de nos ténèbres. La chouette est là, elle nous regarde, elle perçoit ce que nous ne voyons pas au plus profond de nous-mêmes. Elle nous montre le chemin à faire si nous voulons passer à la phase suivante (ici arriver à la sirène oiseau de manière que notre âme puisse arriver au Ciel).
Sur le côté droit de ce
chapiteau, une image représentant un être mi-animal -mi-
humain, il pourrait s'agir de:
La manticore ou mantichore est un animal fabuleux à tête humaine, à corps de lion et à queue de scorpion (ce n'est pas le cas, pour la queue, sur l'image ci-dessus). Cet animal fabuleux est mentionné dans l’Histoire naturelle de Pline l’aîné (Chap.8, p.30). C’est un animal natif de l’Inde qui mange de la chair humaine, sa voix est un sifflet qui semble comme une mélodie de pipes.
Il fascine l’homme
médiéval qui en a très
peur.
Peut-on voir ici une représentation de cet
animal ? Chapiteaux des fenêtres murées de la partie supérieure:
Première fenêtre à gauche:
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24 Sur le chapiteau de droite, une couronne de feuilles soutien deux masques à tête humaines, un à gauche l'autre à droite. Côté droit: 25
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27 - A droite, chapiteau de gauche, deux basilic face à face tenant dans leur bec un feuillage. A droite: deux aigles tête retournée vers l'arrière, chacun monté sur un quadrupède, ils semblent les attaquer à la tête.
Fenêtre de droite:
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28 28 - A gauche, deux quadrupèdes face à face, l'avant du corps plié vers le sol sur les pattes de devant , les pattes arrrière s'appuient sur le haut du chapiteau, l'arrière de leur corps est donc levé, ils ont une queue avec un plumet. Un aigle est posé sur eux et les attaquent. A droite: chapiteau décoré de feuillage, il se pourrait qu'au dessus de la grande feuille sur l'angle se trouve une tête de batracien ? 29 29 - A gauche, chapiteau décoré de feuillage. A droite: Deux oiseaux face à face, leur tête baissée vers le sol sur l'angle du chapiteau, ils semblent picorer le sol. Sur leur dos il semblerait que deux autres oiseaux seraient posés, tête baissée comme les deux autres. Rez-de-Chaussée à gauche du portail: Arcade aveugle gauche:
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fabuleux . Sur la partie droite, un pélican., derrière un autre serpent vertical au corps contorsionné. Nous avons déjà vu que le serpent était possesseur de la connaissance. Mais ici il est représenté verticalement, est-ce par manquede place ou bien pour symboliser un redressement spirituel que l’homme veut accomplir. L’aigle est un oiseau solaire, pouvant voler « dans » le soleil, et pour cela riche de la Connaissance spirituelle et divine. Cet animal fabuleux doit être un griffon, animal à corps de lion et à tête d’aigle.Si l’on compare la symbolique de l’aigle avec celle du lion, on peut dire que le griffon relie la puissance terrestre du lion à l’énergie céleste de l’aigle. Ce qui en fait un symbole des deux natures, de la terre et du ciel, humaine et divine, qui sont la représentation du Christ.
Le pélican est le symbole de ce que l’on possède en soi, c’est là, l’image d’une autre phase de la longue quête spirituelle.
Psaume 101-7 : « Je suis devenu semblable au Pélican des déserts, et au Hibou des lieux solitaires ».
Ce deuxième serpent vertical pourrait figurer que le redressement a bien eu lieu.
Réflexion du chapiteau, c’est peu être une bonne explication.
Au dessus de la petite porte du contrefort, à gauche:
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31 - Modillons au-dessus de la porte de communication, sur le côté gauche de l'église.
Il existerait une sirène sur un pilier
à l'intérieur de l'église, nous ne l'avons pas vu.
D'après un ancien dessin, vous pouvez voir sur ce chapiteau deux sirènes à simple queue qui tiennent dans leur main un poisson, celui du milieu étant à la fois tenu par les deux sirènes. Il existe sur les deux premiers piliers, dans l’église deux très beaux chapiteaux du XVe siècle représentant des chasses à cour.
Sur le pilier Nord : Chasse au cerf.
Dans le Physiologus, composé au IIe siècle après J-C, le cerf est assimilé au Christ. Le cerf, et particulièrement le cerf blanc, est devenu dans l’iconographie médiévale le symbole du Christ ou son envoyé. Le Christ en croix est apparu entre les bois d’un cerf à Saint- Eustache et à Saint-Hubert. Voici un extrait de la légende de Saint-Hubert :
« Un jour d’hiver, Hubert partit à cheval pour la chasse, dès les premières lueurs de l’aurore. C’était le jour de la fête de la Nativité de Notre Seigneur. Du givre était épandu sur les arbres ; du brouillard flottait au creux des vallons ; quelques flocons de neige tombaient. Et comme il commençait à chasser, un cerf dix-cors, entièrement blanc, d’une taille extraordinaire, bondit d’un fourré et s’ élança devant lui, l’entraînant dans les profondeurs de la forêt où le galop de son cheval le poursuivit. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors que Hubert était rompu. Pourtant la course folle continua. Soudain, il s’arrêta net. Dans une vision de lumière, Hubert vit entre les bois du cerf l’image du Crucifié et il entendit une voix qui lui disait : Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton Ame ? Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et, comme Saint-Paul, il interrogea la vision : Seigneur ! Que faut-il que je fasse ? Va donc, reprit la voix, auprès de Lambert, mon évêque, à Maestrich. Convertis-toi. Fais pénitence de tes pêchés, ainsi qu’il te
sera enseigné… »
« Les chapitres dédiés au Cerf se trouvent dans de nombreux bestiaires et compilations encyclopédiques du Moyen Age. Les auteurs de ces ouvrages, reprenant la description naturaliste des livres d’Aristote et de Pline l’Ancien, accordaient aux animaux des propriétés imaginaire, souvent merveilleuses, qui permettaient de situer chaque animal dans l’univers chrétien et de le charger d'une valeur symbolique et fabuleuse. Ainsi dans le physiologus, composé au IIe siècle après J-C, le Cerf est assimilé au Christ; Bède le Vénérable le comparait au chrétien, Raban Maur à l’homme innocent. Dans la continuité de ces comparaisons, le Cerf et particulièrement le Cerf blanc, est devenu dans l’iconographie médiévale le symbole du Christ ou son envoyé. Le Christ en croix est apparu entre les bois d’un Cerf à Saint Eustache et à Saint Hubert ; le Cerf a indiqué au jeune Dagobert l’emplacement des tombes de Saint Denis et de ses compagnons ; un Cerf ou une biche accompagne les saints réfugiés dans le désert ou dans les ermitages (Saint Gilles). »
Une autre chasse, au sanglier, décore les chapiteaux du
pilier Sud, en voici des extraits :
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