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Photo Lionel Dieu –
Apemutam.
Côté Nord
– 5e – 1 Pilier - Face Est. Vous voyez sur ce chapiteau une
double couronne de fleurs. La
Vous voyez un losange,
nous avons déjà signalé ce symbole comme
étant une représentation du sexe féminin. Si, on
le considère comme deux triangles isocèles adjacents par
leur base, il signifieraient les contacts et les échanges entre
la Terre et le Ciel, entre le monde supérieur et le monde
inférieur. Un ψ (psi) trident,
symbole de la coulpe (péché volontaire entraînant
la perte de la grâce) . Ces trois pointes représentent les
trois pulsions (sexualité, nutrition, spiritualité),
cadre de tous les désirs trop facilement exaltés. Il
représente aussi le danger de pervertissement, la faiblesse
essentielle, livrant l’homme à la merci du
séducteur-punisseur. L’absolution, la confession remettent
la coulpe.
Côté
Nord – 5e-1 – Pilier – Face Est. Le lion est souvent
un « monstre » avertisseur. Il est dans de nombreux
exemples un véritable symbole sacré en soi.
Ici deux lions gardent l’accès au
temple plus précisément le chœur, partie
sacré de l’église, pour empêcher le profane
de s’y aventurer inconsciemment. Comme un des lions dort
l’autre veille. Ici celui de droite monte la garde, il montre ses
crocs et il tient le hom ou palmette, pendant que celui de gauche dort,
malgré ses yeux ouverts.
Entre les deux lions se trouve un hom ou palmette.
Le Lion est souvent un « monstre »
avertisseur. Il est dans de nombreux exemples un véritable
symbole sacré en soi. Ici les deux lions gardent
l’accès du chœur pour empêcher le profane de
s’y aventurer inconsciemment. Comme l’un est endormi,
l’autre veille. On peut retrouver une ressemblance approchante dans
l’église Saint-Hilaire de Poitiers et à Saint-Savin
(Vienne) :
Le personnage de gauche est pratiquement le même que sur le chapiteau n° 4-3 du côté Sud, excepté qu'il a des moustaches plus longues et qu'il joue de la vielle. C'est-à-dire que c'est de nouverau un démon. Vous voyez sur le côté gauche, pour la première fois en Vendée, deux personnages allongés l'un sur l'autre. Au sol un personnage très bien habillé, au-dessus comme nous venons de la dire, un démon. C'est le démon, il ne tient pas compte de la qualité des personnages, il les écrase. Ce bourgeois essaye bien de son bras gauche de se raccrocher au personne central. Pourquoi ce geste ? Parce qu'il connaît ce personnag, il sait qu'il est fort spirituellement, il cherche donc ce soutient pour échapper au démon. Ce personnage central habillé comme un simple représentant du peuple représente celui qui a réussi sa conversion, c’est-à-dire d’homme debout incroyant, il a réussi, à force d’aller à l’église, d’écouter les sermons, se renversement qui est un changement complet de sa vie, lui a permis d’acquérir une autre vision de vie, spirituelle celle-là. C’est ce qu’indique ici l’imagier en le représentant de cette manière, aujourd’hui on dirait qu’il fait le pont. Un pont permet de passer d’une rive à l’autre, d’un état d’incroyant à celui de croyant, dans notre chapiteau il a réussi, car c’est le côté face qu’il nous montre. Sur ce côté
gauche, nous venons de voir le démon attaquer la bourgeoisie,
sur le côté droit le même sujet, mais le
démon s’attaque ici aux gens du peuple. Sur ce
côté droit du chapiteau, une autre scène nous
montre le même sujet vu d’une autre manière. Cette
fois ci ce sont deux serpents qui ont pris dans leurs anneaux deux
personnages du peuple. Entre ces deux personnages, un motif les sépare : Vous voyez un autre
symbole au-dessus du personnage faisant le pont, c’est une
feuille, une « panelle » : La panelle est en héraldique le nom de la feuille de peuplier. La symbolique de cette feuille est fondée sur une légende grecque dû à Héracles. Cette feuille a la particularité de présenter deux couleurs, une couleur foncée au recto et une couleur claire au verso, nous retrouvons la dualité. Elle symbolise entre autre le temps passé. Ici, elle confirme l’ancien passé du personnage qui s’est retourné vers une nouvelle vie, la feuille devrait être de couleur claire. La tige de la feuille forme la lettre ω, ce qui peut vouloir indiquer que ce personnage a bien accompli sa conversion.
Samare
d’érable
Au temps de Jésus, la Samarie n’était plus qu’une simple circonscription romaine. Issu des métissages des Israélites et des colons Assyriens, les habitants de Samarie furent jugés impurs.
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