Une belle histoire se rattache à la
fondation de cette abbaye est mentionnée par Charles Arnault
dans "Histoire de Maillezais, Paris 1840", en voici un extrait: "Depuis
plusieurs jours, les chasseurs poursuivaient un sanglier, vieux
solitaire de taille impressionnante . Chaque fois, il se
réfugiait dans un hallier qui paraissait
impénétrable. Un soir cependant, un des fidèles du
duc, nommé Gauscelin ou Gaucelme, se hasarda à sa
poursuite. De son épée, il trancha les ronces et se fraya
un passage vers la retraite de la bête. Mais lorsque les autres
chasseurs le rejoignirent au centre des fourrés, ils
trouvèrent leur compagnon évanoui au milieu des ruines
d'une église. Le sanglier disparu, Gauscelin terrassé
mais sans blessure apparente, tout cela portait la marque du
Démon. Suivant les ordres de la duchesse, le malade inconscient
fut placé au pied de l'autel renversé, des cierges furent
allumés et la nuit se passa en prières. Au lever du jour,
Gauscelin retrouva miraculeusement la santé".
Cette décision se situe vers 976,
elle fut consacrée en 989, après plusieurs arrêts,
les travaux recommencèrent en 1006 jusqu'en 1010 qui est la fin
de la première abbatiale. Il y a eu un incendie en 1082, puis
les guerres de religion devaient en faire une ruine.
Une légende donne une explication de l'incendie: "
un fils de Mélusine, Froimond qui aimait bien l'église,
pria son père et sa mère à prendre l'habit de
moine à Maillezais, à la joie de l'abbé du
couvent. son autre frère Geoffroy à la grande dent,
apprenant que Froimond s'était fait moine à Maillezais
en eut un tel courroux qu'il se mis à cheval avec dix de
ses chevaliers et se dirigea vers Maillezais...après une
grande colère entre son frère et
l'abbé , il sortit, tira la porte, la ferma solidement; puis il
fit apporter par ceux de la maison de la paille et des bûches et
jura dieu qu'il brulerait tous les moines...par la suite Geoffroy alla
à rome se confesser au Saint-Père. le Saint-Père
chargea Geoffroy, pour pénitence, de refaire l'abbaye de
Maillezais et d'y rentrer vingt-six moines"
Chapiteaux de la nef:
1
2
3
3 - Chapiteau corinthien feuillages stylisé.
4
4 - 5 - 7 - 8 - Chapiteaux
corinthiens décorés de feuillages stylisés.
Le sculpteur, ici, n’a pas représenté’armes dans les mains du
personnage.
6
6
côté gauche
truisit, les dispa pas représenté d’armes dans les mains du
personnage.
6
côté droit
6 - Ce chapiteau est connu sous le nom de « chapiteau de Gilgamesh, », mais le sculpteur
connaissait-il l’épopée de Gilgamesh ?
Comment pouvait-il savoir représenter l’image de ce personnage ?
Parce que sur ce chapiteau l’image est correcte par rapport à celle que nous connaissons aujourd’hui. La
coiffure, la barbe sont identiques.
Dans l’épopée de Gilgamesh il existe dans le paragraphe « en quête de la vie éternelle » le
seul passage ou Gilgamesh combat des lions :
« Quand
il eut prié, il
s’étendit pour dormir jusqu’à ce qu’il
s’éveillât d’un songe. Il vit autour de
lui des lions tous glorieux de la vie ; alors il prit sa hache
dans sa
main, il tira son épée de sa ceinture et il fondit sur
eux comme une flèche
part de la corde. Il les frappa, les détruisit, les
dispersa. »
Le sculpteur, ici, n’a pas représenté d’armes dans les mains du
personnage.
1
2
1
2
Il existe aussi de chaque côté du chapiteau un personnage qui pourrait être habillé de la
même manière est-ce une répétition de la scène centrale ?
Réflexion du chapiteau,
il me
semble que mon créateur n’a pas eu connaissance de
l’épopée, il a peut être seulement
entendu un récit déformé de ce combat.
Ces deux chapiteaux se trouvent dans le narthex:
9 - Sur ce chapiteau vous voyez deux couples
d'oiseaux, un à gauche et un autre à droite, ils donnent
la becqueté à un oisillon. Les deux oiseaux du centre
tiennent curieusement ensemble un lièvre dans leurs serres qui
va servir de nourriture aux petits.
10
10
Vous voyez que sur ce chapiteau on retrouve le thème des oiseaux
nourriciers du précédent chapiteau .D’autres symboles sont visibles, à gauche
entre les deux oiseaux vous pouvez voir un hom en forme de coeur ( c’est
l’arbre de vie).
« La
sagesse est un arbre de vie pour ceux qui s’attachent à elle et ceux qui savent
la garder son heureux » Proverbe 3-18.
Il existe un lien entre ces deux chapiteaux,
c’est la Nourriture.
Sur le premier figure la Nourriture terrestre,
les oiseaux nourrissent leurs petits et ils ont dans leurs serres un lièvre.
Sur le deuxième vous retrouvez les oiseaux
nourriciers , mais ici c’est une nourriture céleste de manière à accéder
à une vie meilleure, figurée par le hom et par la lettre « M »
qui doit figurer le lieu (Maillezais) ou vous pouvez trouver cette Nourriture.
Chapiteaux présentés dans une pièce de
l’hostellerie:
Rendez-vous à Mareuil-sur-Lay
Autun